Le FME, on trouve ça court, alors cette année, on commence à énarver le monde plusieurs jours en avance. Mais moi je suis certaine que tu es content. Oui, je t’interpelle, toi qui as déjà sorti tous tes bocks de bière des années précédentes pour les aligner chronologiquement sur ton comptoir, toi qui laves soigneusement tes t-shirts FME juste au niveau des dessous de bras pour qu’ils s’usent moins vite, toi, festivaleux FME!
J’espère que tu me connais déjà (non? diantre!) et que tu n’hésiteras pas à manifester ton amour pour moi en public durant le FME, mais sinon, je me présente :
J’ai grandi à Rouyn-Noranda, c’est bien là que j’ai fumé mes premières cigarettes et que je me suis même faite arrêter pour conduite sans posséder de permis de conduire. Je n’ai pas retouché à une voiture depuis. J’avais 16 ans et je sortais de la Moderne, endroit mythique qui a existé à un moment donné, dans une autre dimension.
J’ai travaillé 6 ans dans des magasins de musique : Musique Mignault à Rouyn-Noranda et Archambault à Québec. J’ai aussi eu la chance d’animer un beau programme de télévision sur Cablevision dans lequel on parlait de musique (c’est pas des farces). Je termine un bac en traduction en Ontario (le pays à côté du nôtre), et je fais de la poésie (cherchez sur Poemesale.com, le seul site game de me publier). Je suis une fan finie de Nick Cave, de Bruce Springsteen et de Renaud, et je déteste le snobisme musical élitiste : si je trouve ça bon, c’est bon. Je me fous de ce que le monde pense. Je ne suis pas hipster, je ne suis pas cool : je suis fantastique. Et j’aime le FME en Jésus-Christ parce que tout le monde qui y va est fantastique (ajoutez des images de licornes dans vos têtes pour maximiser la fantasticité de cet énoncé).
Cette année, je veux entendre des histoires de fou sur le FME, envoie-moi tes trucs à l’adresse [email protected] et tu gagneras… mon admiration? Un bec? Une poutine chez Morasse? Si tu me vois dans la foule et que tu as une anecdote solide sur le FME et bien je veux l’entendre!!! Ne te gêne pas! Tu sais tout comme moi que les Métals sont des tendres (exemple : Monsieur Campbell; il est doux, non?)
À partir de maintenant, tu peux suivre mes aventures (et les tiennes!) sur La bouche croche et tenter de te préparer comme du monde.
Dans le prochain billet : quoi ne pas faire dans ton poncho de pluie et autres conseils nécessaires à ta survie de festivaleux.
Harvey Métal , une fille pour qui on a écrit « J’aime Audrey » sur le cap des couleurs en 1993.