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Où sont les jeunes au FME?

Depuis 10 ans cette année, un mois après le FME, il y a l’OFF-Festival de poésie de Trois-Rivières. C’est quoi le rap’? C’est simple. L’OFF à Trois-Rivières, c’est comme le Rouyn-Noranda des poètes. Si t’aimes la poésie qui arrache et la fameuse magie festivalière qu’on retrouve au FME, tu sais quoi faire du 30 septembre au 9 octobre prochains.

Bref, en octobre passé, je noyais ma déprime postFME à l’OFF. Après le premier show, qui s’était super bien déroulé avec une salle jam-pack, un public attentif, des lectures qui kickaient des culs, on s’en allait au Zénob finir la soirée et j’ai dit à Alexandre Dostie – un des coorganisateurs, aussi auteur et chanteur dans des bands comme Duo Camaro et FullBlood :

– C’était vraiment hot à soir! Mais… tu trouves pas que ça manquait de jeunes qui lisaient? Tu trouves pas qu’on est rendus vieux?

Alex a réfléchi un peu avant de me répondre à peu près ceci :

– Mais tsé, y avait pas vraiment de jeunes, même dans’ salle. Sont où, ces jeunes-là? [Trois-Rivières], c’est pas grand; je veux dire, si tu t’intéresses moindrement à la [littérature], tu le sais qu’y a ça qui s’passe, pis tu viens. Non?

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Ouin? Je sais pas, pour vrai. Bref, dans notre dialogue plus haut, tu peux changer [Trois-Rivières] par [Rouyn]; [littérature] par [musique], et je pense que tu comprends où c’est que je veux en venir. C’est pas évident d’aller chercher un public plus jeune que nous, et c’est un peu terrorisant de se l’avouer; ça nous fait catcher qu’on vieillit.

Ils vont vers quoi, les jeunes, au FME? Ça aime quoi, comme musique émergente, les jeunes?

 

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Ces temps-ci, je cherche beaucoup à mieux connaître et à comprendre ce qui allume « la relève », en culture. Car soyons réalistes : même si on est cools, la relève, ce n’est plus nous.

Dernièrement, j’ai parti ma chaîne YouTube avec comme objectif de mieux rejoindre un public adolescent. J’y parle de livres, mais je compte laisser une bonne place aux Quartiers d’hiver du 10 au 12 mars prochains. Mes premiers vlogues, dans le frette, de retour chez toi, Rouyn-Noranda!

Et j’ai besoin de ton aide pour m’aider à faire des vidéos le fun : si t’as moins de 20 ans et que tu participes (assidument ou non) au FME et aux Quartiers d’hiver, écris-moi à [email protected]. J’aurais quelques questions à te poser. On se recroise dans un show ou encore mieux, on se donne rendez-vous au Morasse pour jaser?

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Tinder aux temps du FME

L’autre jour, j’avais des projets de grandeur. Comme je venais au FME « toute seule » je m’étais dit que je pourrais m’organiser une couple de dates Tinder pendant le festival pour en parler ici, chaque jour. Comme une expérience sociologique. Et j’ai réalisé que ce qui est le fun au FME, c’est que les rencontres de vrai monde sont plus faciles qu’à peu près n’importe où.

Mais cette ambition-là de documenter mes dates festivalières a foutu le camp assez vite. C’est dommage pour vous; ça aurait pu être drôle. Je me suis connectée deux secondes, dans la cour du Cabaret de la dernière chance; toutes les faces que j’ai swipées m’étaient montréalaisement familières. Et ça me tentait p’us pantoute.

CHRONIQUE PIERRE GINGRAS 10 MAI 2006J’ai remarqué une affaire : avec à peu près tous les gars que je rencontre IRL – in real life, pour les nostalgiques de mIRC –, on finit par parler de nos façons respectives d’utiliser Tinder. Je sais pas ce qu’en penserait Marc Boilard.
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Où j’ai encore parlé de Tinder

D’ailleurs, hier après-midi, la gang d’Urbania m’a invité à dire des niaiseries à son « Festival de la santé » à CFME, où j’ai pu essayer d’avoir l’air pertinente en soulignant l’écart entre le bien-être moral et la forme physique qui viennent avec le FME. Mais bien sûr, on s’est aussi mis à parler de Tinder. Et de l’importance de s’hydrater sans tomber dans la potomanie.

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Je compte bien vous faire un petit retour plus cohérent que ça après m’être reposée un peu. Il reste encore une soirée – de laquelle j’entends bien profiter malgré l’usure de mon corps –, mais j’ai déjà commencé à faire le point, hier, en mangeant un combo de pâtes Alfredo fades et de pizza graisseuse dans un restaurant très sombre. Il y a quelque chose de poétique dans le fait de décider d’aller souper toute seule chez Mikes. Non?