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Corps à corps avec toi, dans un char

C’est un début de semaine vraiment excitant parce que dans quelques jours, nous serons à Rouyn et ce qu’il y a de vraiment beau c’est qu’avant  même de voir plein de bons shows et de faire la fête, nous allons pouvoir apprécier la route. Perso, j’aime ça au boute faire de la route mais je sais que ce n’est pas le cas de tous. Ainsi, comme nous serons plusieurs à vivre un roadtrip en direction du FME, il y a sans doute des trucs à savoir qui pourront rendre l’expérience vraiment marquante… dans le bon sens du terme. Voici!

Première des choses, le shotgun est important pour les longs trajets et c’est certain qu’on sera jamais 100% confo parce qu’on est dans un petit espace pendant longtemps mais c’est important d’être conscient des avantages et désavantages de chaque place afin de choisir le mieux celle qui nous convient le plus, selon notre état:

Top 5 des places dans un char (1 étant ma préférée et 5 ma moins préférée) :

  1. Passager arrière droite : t’es chillax en arrière, t’as une fenêtre à toi, tu peux subtilement t’endormir et tu peux voir le conducteur.

  2. Passager arrière gauche : même affaire que le point ci-haut sauf que tu peux pas voir le conducteur.

  3. Passager avant : Tu as une fenêtre à toi, de l’espace et quand même une part de contrôle sur certaines choses mais tu dois être motivé, le conducteur compte sur toi. C’est impliquant.

  4. Conducteur : Tout le monde compte sur toi et te fait confiance. C’est gratifiant mais ça implique une certaine constance, de la concentration et c’est ça là… faut que tu chauffes.

  5. Au milieu : T’es juste désavantagé dans tous les points que tu peux imaginer.

Mais bon, même si on essaie de shotgunner ce qu’il y a de mieux pour nous, ça veut pas dire nécessairement qu’on va réussir à avoir notre choix #1. Dans ce temps là, le mieux à faire, c’est d’assumer la place qui nous revient. Comme par exemple:

 Top 5 des choses à faire quand t’es tombé sur le siège du passager avant du char :

  1. Offrir le service d’un GPS au conducteur.

  2. Offrir de tenir le volant du conducteur.

  3. S’assurer que le volume de la musique répond au besoin des autres passagers. Il faut aussi prendre l’initiative de skiper la toune quand elle est pas bonne. Autrement dit, il faut « feeler le mood » et ajuster la musique en conséquence.

  4. Starter des jeux (voir des suggestions plus bas)

  5. Entretenir la discussion avec le chauffeur, surtout si ceux derrière dorment. Ça peut être une bonne occasion pour lui poser des questions indiscrètes et le connaître plus en profondeur.

Il faut noter aussi que quand ça fait 30-45 minutes qu’on roule, il y a souvent une petite accalmie. C’est à ce moment que les gens sont tentés de faire un power nap et ça dérange pas sauf que c’est pas l’idéal pour ceux qui sont devant et pour l’appréciation pure de la ride. Afin de maximiser le plaisir de tous, rien de mieux que de jouer à des jeux.

Top 4 des mes meilleurs jeux de char :

  1. L’Alphabet : C’est une course ! Tous les passagers sont impliqués. Tu dois trouver chaque lettre de l’alphabet, en ordre (de A à Z c’t’affaire) à partir des premières lettres des mots que l’on voit sur la route. Même les plaques d’immatriculation comptent. Tu ne peux pas utiliser le même mots que les autres (tu dois les voir en 1er) mais tu peux revoir le même mot et l’utiliser à différents endroits sur la route. Ce ne sont que les mots à l’extérieur de la voiture qui comptent.

  2. Refrain magique: C’est simple ! Il faut choisir une chanson et changer le refrain (que tous chanteront en cœur, bien sur) pour une phrase qui sonne pareil. Mon exemple le plus récent : pour la chanson «Corps à corps avec toi» de Chatelaine, on a changé le refrain par «J’pas d’accord avec toi ». L’essayer, c’est l’adopter.

  3. Tu chies ou tu jouis : Tour à tour, il faut faire un bruit et les autres passagers doivent deviner si tu imitais le son de quand tu chies ou celui de quand tu jouis. C’est cool mais souvent court. Il y a aussi la variante soft : tu pleures ou tu ris.

  4. Bonsoir : C’est un jeu à répondre, qui fait que tout le monde participe facilement. Chek ben! Tu désignes quelqu’un dans la voiture, exemple ta soeur. Pis là mettons que ta soeur, elle s’appelle Ginette Reno (c’est Ginette Reno), tu dis: «Bonsoir – (tous) Bonsoir – Je suis Ginette Reno – (tous) Bonsoir Ginette – Et je suis…» et là tu dois nommer de quoi ou un concept en comparaison à cette personne… quelque chose qui décrit le mieux possible ce qu’elle est. Dans le cas de Ginette Reno, vous pourriez dire: «[…] et je suis un gros nuage en paillettes» et là si les gens sont d’accord avec la comparaison, il mettent le pouce en l’air et sinon, ils le mettent par en bas. That’s it! Pis là t’en apprends plus sur la vision qu’ont les gens de toi.

Bon. Là, faut pas se faire des accroires, on ne choisit pas toujours avec qui on va se retrouver en covoiturage et c’est pas dit que tu vous allez aimer tout le monde. Par contre, si chacun y met du sien, ça devrait bien aller et pour ça, il y a certaines choses qui sont à éviter.

Top 5 des pires attitudes à avoir en char :

  1. Être lendemain de veille et avoir besoin de vomir souvent.

  2. Gazer sans arrêt.

  3. Ouvrir sa fenêtre quand y a l’air clim. Fuck là! En plus ça bloque les oreilles et ça fait du gros bruit sale.

  4. Essayer de jaser quand y a une bonne toune qui joue et obliger le passager avant à baisser le son (à moins que ce soit super important, genre que t’as retrouvé le titre d’un film qu’on cherchait depuis 1 heure… là tu peux le dire, ça va faire plaisir à tout le monde).

  5. Amener vraiment plus de bagages que tout le monde et les imposer sur les genoux des autres.

En tout cas, ce qui est certain, c’est que faire de la route en groupe, c’est vraiment une bonne occasion pour rigoler! Sur ce, soyez prudents et patients. Toute va ben été!

« On the road again » (comme la toune de Richard Séguin.

Moi pis mon fidèle carrosse de course (ma Yaris 2008 lol), on a hit the road vendredi après-midi en direction de l’Abitibi. Après des pilons de poulet fou dans tête, une ride de kayak su l’lac pis un dodo au chalet de ma tante à Chutes St-Philippe, Yari et moi on a parcouru plusieurs kilomètres, un par un, sua 117 Nord jusqu’à Roquemaure (70 km passé Rouyn genre) où ma cousine tenait un party de famille à son chalet. Pas d’anecdotes rocambolesques, juste une petite frousse de m’faire arrêter dans l’parc (encore, crisse) mais la police en avait pas après moi finalement c’te fois-là. Tout ça pour dire que j’en ai profité pour porter attention aux spots où tu pourrais t’arrêter sur la route vers Rouyn, des fois que tu ressentirais le besoin de te délier les jambes, de changer le mal de place in peu.

1) La Chaumière à Mont-Laurier : Je sais pas pour les autres mais moi, chaque fois que je fais le trajet Rouyn-Montréal (ou l’inverse), je m’y arrête au moins une fois pour me délecter du plat que mon père utilise également en guise de surnom à mon égard : une poutine. Voici l’adresse : 353 Boulevard Albiny Paquette

2) Les Chutes du Mont Rolland : À peu près 40 kilomètres passés le début du Parc de la Vérendrye, y’a ce cristie de beau spot plein-air où il fait bon manger un sandwich aux zeux pas d’croutes soigneusement préparé la veille du départ. On y était arrêté une fois avec mes parents pis mon frère quand j’étais kid mais on n’y était pas resté longtemps parce que mon père pensait qu’il y avait un ours pas loin. On était ben relax en mode « découverte d’un nouvel environnement » pis on a entendu des branches craquer. Ça pas été long qu’on a entendu le paternel s’exclamer « Julien, Josée, niaisez pas icitte, on vire de bord, y’a un ours din parage ». J’me suis pas fait prier pour rebrousser chemin, mettons. Fait que ça été la seule fois que j’suis arrêté aux Chutes du Lac Rolland. Mais bon, capotez pas, ça veut pas dire vous allez devoir sortir vos skills de comédien pis faire le mort devant un ours vous autre itou.

3) Le Domaine : À peu près à mi-chemin dans l’parc, quoi que pas tant que ça finalement, y’a le only one spot (ou presque) où tu peux tinquer ton char. Le Domaine, c’est la place où j’ai failli rester pogné un moment donné que j’étais descendue en Abitibi en autobus. En revenant à Montréal, moi pis mon amie on avait pas catché que le bus arrêtait au Domaine juste pour pogner des colis. On avait besoin d’aller aux toilettes so on s’est pas posé de questions pis on a enligné les bécosses tout de go. En sortant, vision d’horreur, le bus était en train de crisser son camp. J’pensais jamais avoir à courir après un autocar. Mais c’est ce qu’on a dû faire. J’me voyais déjà coucher su l’balcon du resto en attendant qu’un prochain bus passe pis l’idée me paraissait plus ou moins douce. Le bus a fini par s’arrêter parce que je pense que le chauffeur nous a aperçu avoir l’air folles en arrière. Fudge, le char de marde qu’on s’est mangé devant tout le monde en rentrant dans le bus, ça avait pas de classe. Mais bon, vous, vous allez être entre chum dans une Accent de Hyundai fait que y’a aucune chance que ça vous arrive. À part les t-shirts, les machines à peanuts pis les murs bruns de la bâtisse, y’a rien de trop émoustillant. Mais selon moi, ça vaut l’détour. Ne serait-ce que pour jeter un coup d’oeil à la salle à manger du resto qui ressemble drôlement à une cafeteria terne d’école secondaire

4) Le resto L’orée des bois à Louvicourt : Une fois sortis du parc, si vous vous êtes pas gâté d’une poutine à La Chaumière un peu plus tôt dans le trajet, je vous recommande de faire un pit stop à ce resto-là. C’est ma feu grand-mère qui m’a amené là pour la première fois quand j’étais kid. C’est sûrement pour ça que j’y arrête parfois. Sinon, d’habitude quand t’arrives à Louvicourt, t’as tellement hâte d’arriver que tu fait juste pas t’y arrêter. Sauf si t’es su l’bord d’la panne sèche. Y’a une station service où tu peux faire le plein, en cas de besoin.

Tu peux toujours être YOLO pis arrêter là où l’appel se fera sentir t’sais. Les quatre endroits suggérés ci-haut restent dans les arrêts de type « classiques », selon moi. Si tu fais la route de soir, c’est toujours assez spécial (pour ne pas dire freakant) de s’arrêter au beau milieu du Parc La Vérendrye une fois qu’y fait ben noir, de te planter deboute à côté de ton char, éteint (les lumières itou) pis d’écouter l’silence. Là-dessus, j’vous invite à me faire part de vos haltes favorites entre Rouyn pis Montréal en écrivant à [email protected]

Aller, bonne route! (et surtout, soyez prudents!)