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On a sondé les artistes. Part 1

Parce que je suis probablement une éternelle adolescente, j’aime toujours ça lire les p’tits questionnaires cucul, genre « 10 questions pour Véronique Cloutier » qu’on retrouve souvent à la dernière page des magazines tel que Châtelaine. J’virais folle quand je recevais les fucking longs questionnaires qu’on s’envoyait tour à tour par email quand on avait 14 ans. Ça fait que quand on m’a proposé d’écrire pour le blogue cette année, à quoi tu penses que j’ai pensé en premier? Iiiiiiiiiih, ben oui! J’ai eu envie de faire un mini questionnaire avec comme thème principal le FME. Pis j’me suis dit que ça s’rait l’fun que ce soit les artistes qui y répondent. Ça fait que Joanie pis moi on a brainstormé un brin pis on a envoyé notre questionnaire à quelques amis / pas amis musiciens qui sont au FME cette année. Le fruit de nos récoltes vous sera dévoilé avec parsimoni durant tout le festival.

 Le premier band qui a accepté de se prêter au jeu c’est The Vasts. Éric Patenaude, le guitariste, porte ici le titre de porte-parole et a répondu au questionnaire au nom de son groupe.

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Q. C’est ta première fois au FME?
R. Pour la plupart des membres du groupe, oui. Y’a juste moi qui est un habitué; quand j’ai pas de gig, je suis bénévole.

Q. Quand t’arrives à Rouyn, qu’est-ce que tu fais first?
R. Je sors du char pis je fais des étirements, je me délie les jambes. Ensuite, je vais chez Évolu-Son acheter des picks pour Nicolas qui a oublié les siens.

Q. Qu’est-ce que t’aimerais vraiment voir durant l’édition 2013?
R. Je veux voir Voivod depuis que j’ai 13 ans, tsé…

Q. Qu’est-ce que t’aimerais vraiment pas voir?
R. Ma face, lundi matin.

Q. Tu t’en vas en Abitibi (yé!), t’apportes quoi?
R. Des Tums, des Gravol, des Advil et ma carte d’assurance maladie.

Q. Qui personnifierait le mieux le FME, selon toi? Mettons si le festival était une personne là.
R. Un mélange entre Lindsay Lohan et Alexandre Courteau

Q. Ce serait quoi le meilleur acronyme (autre que Festival de musique émergente) pour FME?
R. Selon Wikipedia: Fédération Mexicaine d’Escrime. Selon mon expérience: Foire des Musiciens Éméchés

Q. Si j’te dis FME, tu penses à…
R. Voir tous mes amis montréalais que je vois jamais à Montréal

Q. Ton meilleur souvenir du FME (ou tes attentes mettons, si t’es jamais allé)?
R. The Sadies au El Paso… (ou la Forteresse?) Anyway, ça a changé ma façon de jouer de la guitare pour The Vasts.

 

Éric Patenaude - The VastsCrédit photo : Christian Leduc

Why le caniche?

C’est parti ! Les premières heures FM’esques sont déjà passées et tandis que je  retrouve tranquillement mes repères dans Rouyn, nous nous entendons tous pour dire qu’il fait bon d’être de retour pour cette édition 2013. La route était bonne ?  Elle fut longue certes mais bonne, oui. Dans cette chaleur réconfortante, j’observe le décor qui m’entoure. C’est beau, c’est vivant ! Fait du bien ! Laissant mon aisance s’installer, une question me préoccupe toujours.

 Pourquoi le caniche ? Il est là, partout. Il est sur ma passe, sur les affiches, dans la déco et surement à d’autres endroits non soupçonnés. Il est joli mais je ne peux l’expliquer présentement et sincèrement,  ça me hante «Qui a pensé à ça et pourquoi ?». Ainsi, j’entame ma quête à la découverte de la signification de cette thématique. En quoi cet animal criant à la lune représente-t-il cette édition 2013 ? Je trouverai sans doute réponse à ma question (jamais j’croirai !) mais avant de demander à la personne principalement en charge de la DA du festival, je m’amuse à sonder les gens que je rencontre à ce sujet. Michael en a «fuck all» idée. Pier-Alexandre et Danahé trouvent ça charmant puis Jean-Philippe suppose que ça représente l’émergence, c’est-à-dire que le caniche représenterait la musique émergente qui deviendrait éventuellement un fier loup. Intéressant mais, un «mais» demeure. Je ne suis pas satisfaite de cette explication.

 La soirée est encore jeune et je tâcherai de vous revenir avec les détails sur cette thématique qui se déploie merveilleusement sous nos yeux. Awaye donc ! Jamais en dessous de t’ça !