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La Guinguette chez Edmund : une réussite responsable !

Guinguette chez Edmund, crédit photo: Audrée Giroux

Parrainée et mise sur pied par le FME, la Guinguette chez Edmund est un projet audacieux qui a vu le jour en 2019… et qui a repris vie du 9 juin au 26 août dernier ! Durant 12 semaines, ce lieu de diffusion estival, situé aux abords du Lac Osisko, a présenté des spectacles gratuits tous les jeudis et vendredis, en soirée, où tous les âges ont pu amplement en profiter. En fait, la Guinguette est un lieu éphémère où le public peut boire, manger et danser de manière écoresponsable en profitant du coucher du soleil.


Et le succès de l’édition 2022 ne s’est pas démenti ! C’est près de 12 500 personnes qui ont assisté aux différents concerts durant les 12 semaines que dure l’événement.

Le FME : un chef de file en matière d’engagement socio-économique

Au cours des dernières années, des centaines d’organisateurs d’événements ont choisi de réduire significativement leur empreinte environnementale et d’améliorer leur impact social et économique.


En plus de sa programmation musicale totalement inclusive mettant en vedette des artistes aux styles musicaux éclectiques, la Guinguette se distingue aussi par l’aménagement de son lieu physique qui se veut rassembleur, convivial et, bien sûr, responsable.


Pour vous donner une bonne idée, les organisateurs ont pris soin d’installer une rampe destinée aux personnes à mobilité réduite. De plus, un kiosque pleinement dédié aux enfants a également été aménagé. Cette Mini-Guinguette a donc permis aux tout petits de se délecter de produits pensés spécifiquement pour eux : maïs soufflé, crème glacée, limonade, etc.


Enfin, des kiosques magnifiquement aménagés ont été offerts gratuitement aux restaurateurs locaux afin qu’ils puissent vendre leurs succulents produits au public.

Guinguette chez Edmund, crédit photo: Audrée Giroux

La Guinguette : en lice pour le prix Engagement socio-économique
2021 des Vivats

Cette année, Le FME, par l’entremise de la Guinguette chez Edmund, soumet sa candidature pour le Prix engagement socio-économique remis par Loto-Québec dans le cadre des prix Vivats décernés aux événements responsables. Cette catégorie vise à encourager les organisateurs d’événements à impulser les répercussions écologiques, sociales et économiques positives dans leur communauté.

Pour la directrice générale du FME, Magali Monderie-Larouche, soumettre la candidature de la Guinguette aux prix Vivats est tout à fait naturel : «On fait affaire avec un organisme d’écoresponsabilité établi en Abitibi depuis de nombreuses années — le Géco, pour ne pas le nommer — qui a pour objectif de promouvoir et soutenir la prise de conscience écologique auprès des individus et des organisations. C’est donc notre écoconseiller du Géco qui nous a mis au parfum de l’existence des Vivats. Pour lui, nous étions les champions de la promotion de l’écoresponsabilité dans la région. Donc, ça allait de soi que nous devions soumettre notre candidature !»


En présentant la candidature de la Guinguette, le FME augmente ainsi sa visibilité à l’échelle provinciale : « Puisque nos événements se déroulent en région, notre visibilité organique et naturelle n’est vraiment pas la même que celle des grands centres. Chaque reconnaissance compte ! Plus on est présent à l’échelle nationale, plus c’est bon pour nous. », explique Magali.

La Guinguette 2023 : un événement en mode « amélioration continue »

Évidemment, l’organisation d’un événement qui en est à ses premières armes demande certains remaniements et comporte son lot de défis : « Cette année, on a décidé de changer l’orientation de la scène comparativement à 2019 et on s’est rendu compte que nos artistes « mangeaient » littéralement toute la pluie et le vent en pleine face. C’est sûr que l’an prochain, on va régler le problème », nous relate Magali dans un grand éclat de rire. « Bien sûr, nous allons améliorer et bonifier certains petits trucs, mais en gros, la formule devrait demeurer la même », conclut-elle.


Alors, tenez-le-vous pour dit, la Guinguette chez Edmund devrait être de retour en pleine forme pour l’été 2023. Vous pourrez de nouveau assister à des spectacles d’artistes émergents et de renom tout près des berges du Lac Osisko, en plus de danser au son des meilleurs DJ de la province… avec un p’tit verre à la main ! Que demander de plus ?


La Guinguette chez Edmund est un projet certifié 100% FME qui contribue à encourager le rayonnement et la découverte des artistes émergents, et ce, dans une atmosphère festive et bucolique.


On a déjà hâte à l’an prochain ! Et vous ?

Spectacle de LaF à la Guinguette chez Edmund, crédit photo: William B. Daigle

José Louis and the Paradox of Love : un tournant dans la carrière de Pierre Kwenders

Au FME, on chérit tous les artistes qui ont foulé nos scènes. Or, s’il y a un musicien que l’on peut considérer comme faisant partie de la famille du festival, c’est bien Pierre Kwenders. Le 29 avril prochain, l’auteur-compositeur et DJ montréalais lancera son troisième album studio en carrière : José Louis and the Paradox of Love; disque qui fait suite aux éclectiques et festifs Makanda at the End of Space the Beginning of Time (2017) et Le dernier empereur bantou (2014).


Pour le Montréalais d’origine congolaise, ce nouvel effort est considéré comme un important tournant dans sa carrière. On l’a rencontré afin d’en découvrir un peu plus sur la démarche artistique qui a mené à la création de cet album. On en a également profité pour échanger sur cette relation unique qui l’unit à l’organisation du festival ainsi qu’aux festivaliers qui assistent toujours en grand nombre à ses concerts.

Pierre Kwenders au Poisson Volant 2021 - Christian Leduc_7241
Rouyn-Noranda, Festival 
Presqu'île d'Osisko.
Pierre Kwenders / Poisson Volant 2021 – Crédit photo: Christian Leduc


Un album intime, étonnant et émouvant


Ce qui marque lors de l’écoute de ce nouveau long format, c’est le ton intimiste, et forcément un peu plus posé, qui caractérise cette création. Pierre Kwenders, de son vrai nom José Louis Modabi, le confirme : « C’est mon album le plus personnel. Je suis comme un livre ouvert. Je raconte mon parcours personnel à travers mes expériences amoureuses et familiales. Au fond, c’est une évolution normale pour moi. Au cours des dernières années, j’ai découvert des facettes que je ne connaissais pas de moi-même. Mon souhait le plus cher, c’est qu’en partageant ces différentes expériences de vie, je puisse aider les gens à guérir de certaines douleurs. Si ça arrive, ça me fera énormément plaisir ».


Des collaborations essentielles qui font vibrer le Montréalais


Cela dit, les fans de Pierre ne seront pas trop dépaysés à l’écoute de José Louis and the Paradox of Love. Encore une fois, il a fait appel à une multitude de collaborateurs. De Win Butler (Arcade Fire) en passant par le DJ états-unien King Britt et le Torontois Uproot Andy, pour ne nommer que ceux-là, toutes ces contributions réjouissent au plus haut point Pierre : « Travailler avec autant de collaborateurs, ça me fait vibrer et ça me fait découvrir des horizons musicaux différents des miens. De plus, ça me challenge en tant qu’artiste et ça donne un autre éclairage à mes chansons. Avec chacun de ces collaborateurs, on essaie toujours de trouver le juste milieu entre nos identités respectives. Et il y a tellement de talent dans le monde entier, pourquoi ne pas le partager ? ». On reconnaît ici la personnalité rassembleuse de l’artiste.


« Ces collaborations prennent toujours forme de manière naturelle. Par exemple, lorsque j’ai enregistré la version démo de la chanson Kilimanjaro, je l’ai réécoutée et je trouvais qu’il manquait quelque chose. J’ai donc envoyé cette version à un musicien et ami portugais qui me semblait plus en mesure de l’amener dans la bonne direction. Il m’a retourné sa version et ça m’a tout de suite plu ».


Un processus créatif décontracté… comme la personnalité de Pierre !


Pierre affectionne particulièrement le travail en studio : « J’aime beaucoup composer et écrire en studio. Au quotidien, je prends beaucoup de notes. Donc, en compagnie du réalisateur, on travaille sur des rythmes et des sons. Parallèlement, je consulte mes notes remplies de textes et d’idées. J’essaie alors de dénicher ce qui pourrait fonctionner sur la musique que nous sommes en train de travailler. Je peux également arriver en studio avec un texte déjà prêt. On essaie alors de le décortiquer et de l’adapter à la musique, et vice-versa. En fait, je n’ai pas de processus créatif précis. Je laisse la magie s’exprimer ».


Le FME : une importance capitale dans la trajectoire de Pierre


La relation privilégiée qu’entretiennent les festivaliers et l’organisation du FME avec Pierre est hautement chaleureuse. Le principal intéressé le proclame haut et fort : « Le FME, c’est la famille ! Le festival m’a vu grandir et m’a supporté dès le début. J’ai fait le tout premier Quartiers d’hiver et ce fut l’un des plus beaux moments vécus dans ma carrière. On jouait au Diable Rond et je chantais une chanson assez douce. J’ai alors demandé au public de s’asseoir au sol avec moi. Tous l’ont fait sans exception ! Ce moment constitue l’un des faits saillants de ma carrière et j’en garde de merveilleux souvenirs. En passant, je ne refuse jamais une invitation du FME… et j’aimerais beaucoup y être cette année ! ».


Le message est passé !


Le 29 avril prochain, procurez-vous le nouvel album de Pierre Kwenders : José Louis and the Paradox of Love; un disque plus personnel et, par le fait même, émouvant. Et qui sait, peut-être aurez-vous encore une fois la chance d’assister à l’une de ses prestations dans le cadre du festival ? On se le souhaite !

Pierre kwenders au quartier d'hiver en 2015- Diable Rond, FME. Rouyn-Noranda.
Pierre Kwenders / Quartiers d’hiver 2015 – Crédit photo: Dominic Leclerc