SUUNS – Quand l’ouïe prend la relève des autres sens

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Je connaissais de nom, mais j’avais jamais eu la chance de les voir live, ni de bien écouter Images du future, leur second album paru en 2013.

Quand je me suis installée dans la salle, que j’ai vu le jeu de lumières rouges et oranges et entendu les premières notes atonales de la chanson 2020, j’ai su que j’en aurais pour mon argent.

Dans un show de Suuns, le quatrième mur n’existe presque pas. En tout cas, il est plus flou que d’habitude. Les lumières qui jaillissent derrière les musiciens donnent l’effet d’un contre-jour, c’est-à-dire qu’on ne voit que les silhouettes des musiciens. Au lieu de regarder ce qui se passe sur scène, on est davantage portés à écouter. Absorbés dans une bulle post-punk-kautrock rougeâtre, l’ouïe prend la relève des autres sens, au grand bonheur des mélomanes.

Le groupe Suuns, ça a été un coup de coeur instantané pour moi l’été dernier, et je ne peux qu’être ravie de les revoir cette année aux Quartiers d’hiver. Si vous ne connaissez pas, voici une playlist qui saura vous ravir.

Faque, samedi 12 mars 20 h à l’Agora des arts, on ferme les yeux et on laisse les vibrations de SUUNS prendre notre corps d’assaut. See you there.

PORTRAIT DES QUARTIERS D’HIVER : MATHIEU

¨Mon premier FME et ma première rencontre du vrai monde Rouyn-Norandien a été en 2008. Rencontre de bénévoles incroyables, de passionnés, des découvertes musicales à couper le souffle. J’ai tellement aimé ça que présentement je réside à Évain sur la 117 entre Noranda et le Camp Flavrian et tous les jours je regarde les transports passer et j’attends impatiemment les camionnettes de location Légaré arriver. L’ambiance FME et Quartiers d’hiver est tellement magique qu’il faut le vivre pour le croire ! Merci à la famille du FME de m’avoir fait grandir !¨

Quand j’ai rencontré Math, une des premières choses que j’ai comprises de lui c’est son amour pour la musique. Bon, c’est certain que la table tournante et les vinyles qu’il traînait avec lui jusqu’au FME le trahissaient un peu, mais quand même! C’était dans le temps où il avait le loisir d’emmener des étrangers prendre un verre dans sa chambre d’hôtel entre deux shows… Depuis qu’il est directeur général du festival, il faut que je me lève de bonne heure pour l’attraper!