Opportunité, travail d’équipe, plaisir, débrouillardise et intensité

Un texte d’Élie-Anne Lamerise-Dumont

Mon expérience au FME c’est quoi? Ça se résume en 5 points : opportunité, travail d’équipe, plaisir, débrouillardise et intensité.

Pourquoi opportunité? Mon poste était responsable de la billetterie en ligne. Je dois dire que j’ai postulé à ce poste sans savoir ce que ça mange en hiver un ou une responsable de billetterie… Sans entrer dans les clichés, je parle d’opportunité simplement parce qu’on m’a donné ma chance même si je n’avais pas la moindre idée dans quoi je m’embarquais, je n’étais même jamais allée au FME de ma vie! Parlant de ça, je jure que si c’était à refaire, j’y serais allée bien avant l’été 2018!

Pourquoi travail d’équipe? Oui les membres de l’équipe on avait tous nos postes précis, mais dès que quelqu’un avait besoin d’un coup de main, crois-moi qu’on n’avait pas besoin de demander deux fois! C’est une équipe qui te soutient vraiment, et c’est une des raisons qui a fait que mon expérience au FME a été aussi positive.

Pourquoi plaisir? Celui-là parle par lui-même à mon avis! C’est un travail qui n’en est pas vraiment un. L’ambiance de travail, les collègues incroyables, l’internet qui plante au moins une fois par jour à l’atelier (au moins on en rit), les « 5@7 » le vendredi après-midi, ce sont tous des aspects qui font que tu n’as pas de misère à te lever le matin pour aller travailler! Même s’il y a des périodes un peu plus demandantes, tu sais qu’au final ces moments où t’as la broue dans le toupet vont en valoir la peine, et que pendant le festival tu vas rendre « une coupe » de festivaliers de bonne humeur, et ça en vaut vraiment la peine!

Pourquoi débrouillardise? Ici c’est un point plus personnel, mais tout aussi important dans mon appréciation de ma job d’été. Pendant le festival, tu comprends que la Loi de Murphy ce n’est pas un mythe, c’est vraiment vrai. Donc t’as littéralement pas le choix de tomber en mode solution, et c’est là que t’es donbin content d’avoir des collègues sur la coche!

Pourquoi intensité? Ça revient un peu sur mon point précédent : pendant le festival tu as mille et une choses à faire, et t’as l’impression d’avoir maximum 5 minutes dans une journée pour tout compléter. Oui, c’est fatigant et exigeant, mais c’est tellement stimulant! Faut juste te rappeler que t’es capable de les régler les problèmes : ton équipe va te donner les moyens d’y arriver, et t’as travaillé tout l’été pour en arriver là! Va te chercher un petit gin-tonic, prend une ou deux grandes respirations et tu vas être bon pour repartir!

En gros, travailler au FME c’est une expérience qui va te marquer bien comme il faut, qui va te remplir de souvenirs, qui va te faire découvrir des artistes, des personnes et même des compétences personnelles que tu ne connaissais pas. Surtout, je te parie qu’avant la fin de ton été tu vas commencer à être pas mal fier ou fière de le dire que tu travailles au FME!

DÉJÀ UN AN!

Un texte de Magali Monderie-Larouche

L’an dernier, en décembre, je prenais le poste de DG au FME. Un an après si on me pose la question “Tu savais à quoi t’attendre? ” Clairement non. Je n’avais aucune idée, je trouvais ça juste vraiment cool. J’étais une festivalière convaincue et j’étais trop fière de participer à cet événement qui est pour moi un joyaux culturel national, qui est ici, dans ma petite ville de Rouyn-Noranda. Je n’ai jamais eu peur des bonnes idées et du travail acharné alors, je m’étais juste dit : et pourquoi pas?

Un an après, un FME de passé, bien des péripéties et des histoires de fou à raconter, j’en pense quoi de mon année?

Les gens me posent souvent la question si je travaille toute l’année pour un événement qui dans leur vie à eux est un gros quatre jours, mais seulement quatre jours quand même. Je trouve ça chaque fois saisissant parce que non seulement je travaille toute l’année mais je ne suis pas seule! On est une méchante gang à travailler toute l’année, certain c’est leur emploi, comme moi et d’autres leur bénévolat, mais depuis 17 ans, des gens travaillent vraiment toute l’année pour créer 4 jours d’émerveillement, de découverte, de bonheur et de décrochage total.

Je dis toujours à la blague que le FME contribue à ralentir la productivité de toute la ville et nous permet de vraiment fêter, la fête du travail!


C’est difficile de me poser et de me remémorer cette année parce que déjà, je suis engagée dans la prochaine et que j’ai juste tellement hâte de dévoiler et de vivre de nouvelles surprises! Parce que des idées et de la créativité au FME on en manque pas et je sens qu’on a pas fini de créer des tendances et des expériences haute en couleurs dans lesquelles on saute sans filet.

Puisque je ne peux pas et ne veux pas tout de suite trop vous en dire sur 2019… parlons 2018. Je pense qu’encore une fois, le FME  a crée des moment où on va se dire longtemps, “J’y étais! Et toi?” Moi, j’y étais quand on a battu le record de foule sur la 7e rue et quand Loud a chanté avec 4500 personnes ‘’Toutes les femmes savent danser’’. J’y étais à la réunion de Karkwatson quand après 10 ans les gars sur scène nous ont invité à participer à un party privé où la complicité était palpable. J’y étais quand la jeune sensation Naya Ali a fait un de ses premiers shows dans une ruelle glaciale de Rouyn-Noranda

2018, quelle belle année. On a trippé, on s’est encore réinventé et FME 2019, on pourra encore dire “J’y étais! Et toi?”