La 19e édition du FME est terminée, mais de notre côté on continue notre série sur les travailleurs de l’ombre du FME. Cette fois-ci on vous propose un portrait croisé avec deux autres figures incontournables du festival en la personne de Réjean Bérubé, technicien sonorisation et matériel et Pascale Julien-Gilbert, responsable de salle au Petit Théâtre.
Le FME, une histoire d’amour qui dure
Réjean Bérubé participe à la tenue du festival depuis 15 ans maintenant. Pascale Julien-Gilbert, pour sa part, est passée de festivalière assidue à collaboratrice en 2017. « C’est avec moi que le FME fait affaire pour la location des salles du Petit Théâtre, précise cette dernière. Je fais le lien entre le FME et le Petit Théâtre, c’est-à-dire que je fais le contrat de location et je m’assure d’être disponible pour toute demande logistique du FME. De son côté, Réjean Bérubé assure toutes sortes de rôles concernant la technique sur l’ensemble du festival, notamment pour le Poisson Volant. « Je supervise les montages et démontages de la scène, je planifie les besoins techniques spécifique à chacun des groupes, j’encadre les techniciens locaux, j’effectue les branchements audio, énumère-t-il. J’assiste également les sonorisateurs qui accompagnent les groupes et aussi, au besoin, je fais le travail de sonorisation pour les groupe qui n’apporte pas de technicien de son ».
De la préparation et puis le grand rush
Forts d’une collaboration qui dure depuis plusieurs années, les deux ont acquis une belle expertise dans la préparation de chaque édition du FME. « On fait quelques consultations avec la direction du festival en début d’année pour établir le budget selon l’ampleur et certaines particularités de la future édition, affirme le technicien. Par la suite, toute la planification technique se complète pas mal dans les six semaines précédant l’ouverture du festival. Il faut savoir que la majorité des techniciens sont recrutés sur place et que 75 % provient également d’entreprises locales ». Même son de cloche du côté de la responsable de salle au Petit Théâtre. « Nous commençons seulement à organiser le FME quelques semaines avant l’événement. Puisque le Petit Théâtre collabore avec le FME depuis les débuts, nous savons à peu près comment ça fonctionne. Il est certain qu’avec la Covid-19, il a fallu prendre un peu plus de temps pour faire des plans de salle en fonction des règles sanitaires. Il y a des horaires et de l’espace à faire dans le Petit Théâtre pour que le FME s’installe. Souvent, le Petit Théâtre est ouvert 24 h sur 24 et donc, il doit toujours y avoir quelqu’un sur place ».
Et de belles histoires
Bien entendu, autant d’effervescence créé son lot d’histoires insolites et d’anecdotes cocasses ; Une valise de micros mystérieusement égarée puis retrouvée pour Réjean Bérubé, une bouteille d’alcool rare donnée au mauvais groupe pour Pascale Julien-Gilbert. « Il y a quelque années, nous avions perdu la trace d’une valise pleine de microphones de valeur considérable pendant le festival, raconte le technicien. On a cherché partout mais sans résultat. Puis l’année suivante, lors de la préparation des lieux pour le festival nous l’avons retrouvée au sous-sol d’un commerce qui participe à la diffusion de spectacles du FME! On n’a jamais su comment elle était arrivée là! ». « Pour ma part, renchérit la responsable du Petit Théâtre, c’était lors de ma première année. On m’avait dit que si les artistes manquaient de quelques choses dans les loges, je pouvais m’occuper de leur en donner. Un groupe m’a demandé de l’alcool. Alors, j’ai pris une bouteille d’alcool très rare et dispendieuse et qui était destinée à un groupe de musique pour la lui donner! J’ai par la suite su que cette bouteille d’alcool ne pouvait pas se retrouver facilement! ».
Quand on entend ça, on se dit qu’on a bien de la chance d’être entourés de personnes aussi compétentes et dévouées pour vous donner le meilleur FME possible! Merci la gang!