Un texte de Élie-Anne Lamerise-Dumont

Plus le 30 août approche, plus on – l’équipe du FME – entend parler du festival. On est très heureuses d’entendre les commentaires des gens et de répondre à toutes leurs questions… la plupart du temps. Je pense qu’on peut s’entendre sur le fait qu’il y a certains moments plus propices que d’autres pour avoir une discussion qui donne dans le sérieux, et je vais vous présenter le top 3 des moments avec les conversations FME les plus insolites que j’ai entendues au sein de l’équipe. Attention, ça surprend!

 

#3 – Quand tu te fais arrêter par la police

L’une des membres française de l’équipe avait sa famille en visite à Rouyn-Noranda pour la première fois : une famille de touristes, les rues de Rouyn-Noranda plus ou moins claires, et un policier aux aguets, ça fait pas bon ménage… On va se le dire, quand tu sais pas où tu t’en va à Rouyn, la conduite peut être délicate, et comme de raison, ils se sont fait arrêter. Parle parle, jase jase avec le policier : code de la route, séjour en sol québécois, emploi au FME, incroyable programmation 2018, supers artistes, pour finir avec… un ticket. Si on me donnait le choix, je préférerais définitivement un autre moment pour parler de notre beau festival!

 

#2 – Quand tu es à la salle de bain

C’est à partir d’ici que ça se corse.

Il y a certaines situations où on est plus secrets avec les inconnus, par exemple à partir du moment où tu fermes la porte de la cabine de la toilette publique… Mais ce n’est pas tout le monde qui a la notion de « c’est pas le temps que tu me piques une jasette madame, je suis  clairement en chemin vers la cuvette ». C’est exactement ce qui est arrivé à une autre des filles de l’équipe lors d’une belle soirée au Gouverneur. En route pour répondre à l’appel de la nature, elle a été accostée à la seconde avant de refermer la porte de la toilette par une fan du FME. Après deux ou trois questions, elle a saisi la chance de s’isoler pour faire sa besogne, mais l’horreur! Madame de l’autre côté n’avait pas terminé la discussion… Quoi de mieux que de continuer de jaser du FME, le festival #1, à une inconnue qui est confortablement accotée sur le rebord extérieur de ta cabine, PENDANT ton #1?

 

#1 – Quand tu es « assise en grenouille »

Celle-là, c’est définitivement ma préférée, même si y’a probablement seulement la moitié des lecteurs qui pourront réellement s’imaginer le niveau d’inconfort de cette conversation. C’était pendant un rendez-vous chez le gynécologue… oui c’est vraiment vrai. Après avoir passé un bon 5 minutes debout en bobettes devant un médecin qui remplit sa paperasse, mesdames, on le sait, c’est toujours difficile de relaxer une fois que tu es « assise en grenouille ». Donc, quoi de mieux pour détendre l’atmosphère que d’avoir une petite conversation légère à parler de ton emploi? Je sais que vous avez envie de me dire que c’est pas siiii pire que ça, mais selon les dires de ma collègue, c’est plutôt difficile d’avoir une conversation sérieuse et censée pendant qu’un médecin te… pendant ce genre de rendez-vous!

 

Sur ces belles paroles, n’hésitez pas à nous poser toutes vos questions, donnez-nous vos beaux commentaires, mais de grâce faites-le au bon endroit et au bon moment!!!

Au plaisir de se croiser sur les rythmes endiablés du FME!

Un texte de Myriam Charconnet

Je me souviens de ma première rencontre avec le FME.

C’était en 2013, j’étais arrivée en Abitibi depuis à peine 2 semaines. Encore un peu désorientée par la nouvelle aventure que je venais vivre : étudier à 6000 kilomètres de chez moi, pendant un an. Un pari un peu fou pour la jeune fille de 22 ans que j’étais à l’époque.

C’est donc avec mes nouveaux colocataires que je me rendais au FME. Mon premier FME. Wow! Quelle ambiance, quelle énergie, quelle folie! C’est un souvenir qui m’est resté très longtemps en mémoire et que je porte encore aujourd’hui, même si, il faut l’avouer, les détails sont devenus un peu plus flous.

Je me rappelle de Misteur Valaire sur la Scène Extérieure Desjardins de la 7e rue, des caniches roses, je me rappelle de toute cette énergie qui flottait dans l’air de Rouyn-Noranda ce soir là.

Crédit photo : FME

En 2014, je suis le FME à partir de la France. La nostalgie de l’Abitibi chevillée au corps depuis ma chambre étudiante de 9 mètres carrés. C’était beau l’Abitibi, c’était beau le FME, mais c’est derrière moi tout ça.

Avril 2015 : coup de théâtre! Retour en Abitibi pour 4 mois de stage! Cela serait fou de revenir au FME, cela serait un vrai bonheur de pouvoir y assister. Mais mes plans sont différents. Une fois mon stage fini, je traverse à nouveau l’océan et je suis cette fois-ci le FME d’Istanbul, en Turquie, où je suis en vacances. Je me rappelle visionner les capsules quotidiennes du toit de mon auberge de jeunesse, avec Aya Sofia au loin.

Nouveau coup de théâtre en août 2016! Je suis de retour en Abitibi! T’y crois, toi? Presque 2 ans plus tard je trouve ça encore fou!

Je travaille alors en production vidéo et je vais vivre le FME d’une double manière. Mon chum nous a acheté des passeports et je coordonne le tournage de la capsule finale du festival. Je me vois encore, lors du 5@7 d’ouverture, courir après mes vidéastes, être appelée en plein milieu du show de Galaxie et Marie-Pierre Arthur pour une affaire d’alarme qui est partie au bureau après avoir déposé une caméra, de courir voir le montage de la vidéo après le show spécial avec scénographie 3D de Dear Criminals au Paramount.

C’est 5 ans après notre première rencontre que j’intègre l’organisation du FME. Je deviens membre de la team, je prends en charge les communications. Tu m’aurais dit ça en 2013, je t’aurais bien gentillement ri au nez!

J’arrive donc au sein de cette nouvelle job, et ce à une période assez intense. Nous sommes deux semaines avant le début de Quartiers d’Hiver, QH qu’on l’appelle. C’est alors que tu découvres une tout autre dimension du festival. Être simple festivalier et être membre de l’organisation, c’est vraiment pas la même affaire. Tu intègres l’envers du décors, la fourmilière géante, tu roules sur l’excitation et le café; tu vis quelque chose que seulement toi et les personnes qui sont dans le même bateau que toi peuvent comprendre.

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De festivalière à responsable des communications, il y a eu 5 ans.

Au milieu de tout ça, j’ai terminé mes études, j’ai voyagé, j’ai rencontré mon chum, je me suis expatriée, j’ai intégré une job, j’ai quitté une job, pis j’ai adopté un chat (et ça c’est important!).

Oui, c’est une beauté! 

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Cher FME, je trouve qu’on vit une belle histoire ensemble, je pense qu’on peut aller loin toi et moi. En tout cas c’est sûr, toi et les humains qui te composent vous tenez une place spéciale dans ma vie.

Allez, je ne suis pas là pour être sentimentale! On a encore un peu de pain sur la planche pour vous offrir un beau festival. On se voit au FME! En attendant, prenez soin de vous!