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Why le caniche?

C’est parti ! Les premières heures FM’esques sont déjà passées et tandis que je  retrouve tranquillement mes repères dans Rouyn, nous nous entendons tous pour dire qu’il fait bon d’être de retour pour cette édition 2013. La route était bonne ?  Elle fut longue certes mais bonne, oui. Dans cette chaleur réconfortante, j’observe le décor qui m’entoure. C’est beau, c’est vivant ! Fait du bien ! Laissant mon aisance s’installer, une question me préoccupe toujours.

 Pourquoi le caniche ? Il est là, partout. Il est sur ma passe, sur les affiches, dans la déco et surement à d’autres endroits non soupçonnés. Il est joli mais je ne peux l’expliquer présentement et sincèrement,  ça me hante «Qui a pensé à ça et pourquoi ?». Ainsi, j’entame ma quête à la découverte de la signification de cette thématique. En quoi cet animal criant à la lune représente-t-il cette édition 2013 ? Je trouverai sans doute réponse à ma question (jamais j’croirai !) mais avant de demander à la personne principalement en charge de la DA du festival, je m’amuse à sonder les gens que je rencontre à ce sujet. Michael en a «fuck all» idée. Pier-Alexandre et Danahé trouvent ça charmant puis Jean-Philippe suppose que ça représente l’émergence, c’est-à-dire que le caniche représenterait la musique émergente qui deviendrait éventuellement un fier loup. Intéressant mais, un «mais» demeure. Je ne suis pas satisfaite de cette explication.

 La soirée est encore jeune et je tâcherai de vous revenir avec les détails sur cette thématique qui se déploie merveilleusement sous nos yeux. Awaye donc ! Jamais en dessous de t’ça !

Musings on the Drive Up

It’s only when being driven up to Rouyn-Noranda from Toronto that I realize the strangeness of this summer ending ritual that I’ve come to depend on. Being a part-time passenger on this third trip lets me focus less on the insanity of Ontarian drivers and more on the anticipation.
I have to confess that for me this weekend is equal parts reunion and festival. It’s only through close friendships with « the natives », that I ‘discovered’ FME.
In many ways these friendships provided much needed wind in my sails during extended music and cultural doldrums (of my own design).
You see, some five or six years ago, I became a victim of “The Ontarian Dream”. For some reason, having attained a stable relationship, a house and a good job, I felt it was time to settle. For everything. Everything was « good enough », so I should have been happy. So I was miserable.
One of the most depressing things that occurred was a diminished curiosity for new music. There’s nothing sadder that a 30 year old becoming nostalgic for tunes he listened to in high school. It’s right up there with watching 40+ year olds rush a wedding dance floor when « Old Time Rock and Roll », or « Don’t Stop Believing » comes on.
Enter, Disruptive Quebecer Influence (should be a punk band).
I’ll spare you the gory details, but in short order, I was down to « the good job » and up a bunch of new friends. I’ve since won back my sense of musical curiosity, and happiness abounds.
The only trouble with FME, is the conflict that arises between ones musical curiosity and FOMO (Fear Of Missing Out). I put in a lot of time pre-listening to some of the acts this year. As usual, the programmers did too good a job. Inevitably, the festival will demand some Sophie’s Choice moments from you. But that’s part of the fun.
Tonight for example. What will it be? Karim Ouellett or Besnard Lakes. Dammit, sometimes I think it would be easier picking your favourite child.

-Zeus