Archives de catégorie : Claudine

Up quoi ? Up Fest !

La force d’un lieu, d’une ville, ne vient pas de ses infrastructures ou de son paysage. L’attraction et l’énergie d’une ville sont créées de toute pièce par les gens qui y vivent et ceux qui y ont vécu. Rouyn-Noranda en est un bel exemple. À Sudbury, au nord de l’Ontario (à 4h de Rouyn et de Toronto et à 7 h de Montréal), une gang de beaux humains a aussi compris le principe.

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Deux amis, Christian Pelletier et Andrew Knapp, voyaient en Sudbury une mine d’inspirations. C’est avec We Live Up Here, un livre de photographies, que les art lovers ont propagé la bonne nouvelle au sujet de leur ville. Au fil du temps et de projets emballants, Jen McKerral et Maggie Frampton se sont jointes à eux. Un deuxième livre est né, puis un festival ; le Up Fest.

Knapp-pelletierLe FME fait des petits
Fière du FME et des gens qui y contribuent, je ne peux passer sous silence l’influence de notre festival sur la gang de Sudbury. Pour paraphraser Christian Pelletier, « le Up Fest c’est la petite soeur du FME » . Eh oui ! Le FME a fait des petits et les organisateurs du Up Fest en sont les géniteurs.

À quoi ressemblera le beau bébé ?
En plus d’une alléchante programmation musicale (Rich Aucoin, Organ Mood, A Tribe called red, The Ape-ettes, Strange Attractor, Murder Murder, Tanya Tagaq, etc, etc.) le Up Fest teintera Sudbury d’art public. Le menu du festival sera couronné par une nuit blanche artistique, le tout à la sauce Sudburienne. T’imagines le beau party ?

It’s all community !

Up Fest – Community from We Live Up Here on Vimeo.

« We started with two, but now we’re a multitude. What’s more important than who we are is why we are. We are because art can make a difference. We are because to grow, we need change. We are because Sudbury can sometimes use a hug. If you agree with us, then you are us, and you’re already part of the solution. » – Le collectif We Live Up Here

J’ai un gros crush pour Sudbury et la gang du Up Fest. Voilà, c’est dit ! Une aussi belle mentalité et un tel désir de changer les choses par le beau, par l’art, se doivent d’être propagés. Comme le dit si bien Pelletier dans la vidéo ci-dessus « It’s all community ». Ça fait que ce week-end, du 13 au 15 août, j’ai décidé d’être une partie de la solution. Tu pourras suivre mon aventure ici, sur La bouche croche.

Chez Linda, le casse-croûte réconfort

Le casse-croûte québécois est un synonyme inconditionnel de réconfort. L’Abitibi-Témiscamingue, comme le reste du Québec, regorge de ces petites cabanes parfumées à la patate.

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À Rouyn-Noranda, Morasse trône sur le royaume. Certes, sa poutine est bien bonne, mais son succès est aussi lié au fait qu’on y nourrit les noctambules gourmands.

Dans l’ombre du Morasse, de l’autre côté de la ville, se trouve une petite maison transformée en casse-croûte : Chez Linda.

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Chez Linda, on propose un menu sans prétention, mais réalisé dans les règles de l’art.

Chez Linda, on t’aide même à trouver la poubelle à facture. C’est parfait ainsi, surtout quand la poutine devient le remède-déjeuner- miracle d’un lendemain de fête.

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Chez Linda, ta tête qui tourne est réconfortée par un voyage dans le temps aux saveurs d’huile de et de friture.

Chez Linda, t’as l’impression de faire changement du Morasse.

Chez Linda, le décor et tous ses délicieux détails te rappellent l’enfance du québécois moyen.

Chez Linda, t’as l’impression d’être dans une scène de 1987, pis c’est apaisant.

Qu’on se le dise, y’a rien comme un café filtre, une poutine, des murs pastel pis des  chaises fixées au sol qui pivotent pour te remettre sur la bonne track.

Chez Linda, les septiques seront confondus.