Le temps des Fêtes pointe le bout de son nez et vous ne savez pas quoi offrir aux passionnés de musique qui gravitent autour de votre sphère familiale ou qui font partie de votre cercle d’amis. Le FME a une solution intéressante à vous suggérer : pourquoi ne pas offrir un concert-cadeau à votre tripeux de musique préféré ? On vous suggère un total de 11 concerts à voir à Rouyn, à Montréal ou ailleurs au Québec !

Cinq excellents concerts pour le Rouynorandien

Calamine (Cabaret de la dernière Chance, date et heure à déterminer)

La lauréate du prix Félix-Leclerc et de la Révélation Rap Radio-Canada 2021 viendra mettre le feu aux planches du Cabaret de la dernière Chance avec son hip-hop engagé et féministe. Une soirée à ne pas manquer.

Raphaël Dénommé (Bistro Le Cachottier, le 5 février 2022)

Ce rassembleur saura conquérir vos cœurs grâce à son talent brut, sa sincérité et sa folie infectieuse. Si vous aimez le blues-folk-trash, qu’il surnomme lui-même le « Castor-blues-québécois », ce concert est pour vous.

Les Shirley + Et on déjeune (Le Petit Théâtre du Vieux-Noranda, le 15 avril
2022)

Le trio formé de Raphaëlle Chouinard, Sarah Dion et Lisandre Bourdages sera à Rouyn pour casser la baraque avec leur power-rock. En première partie ? C’est le quintette pop-rock abitibien, Et on déjeune, qui mettra la table pour Les Shirley. Grosse soirée en perspective !

Double Date with Death (Le Petit-Théâtre du Vieux-Noranda, le 22 avril
2022)

En s’ouvrant vers un son moins dense avec la parution de l’album L’Au-delà (2020), Double Date with Death a élargi son bassin d’admirateurs. Si vous aimez le punk garage californien aux accents parfois post-punk, vous devriez passer une excellente soirée.

Laura Niquay (Le Petit Théâtre du Vieux-Noranda, le 18 mai 2022)

Forte de son album paru au printemps 2021 (Waska Matisiwin), cette autrice- compositrice-interprète attikamek saura certes vous émouvoir jusqu’à la moelle avec son indie folk rock, aux accents pop et grunge, mais c’est surtout sa voix incomparable qui vous séduira.

Deux spectacles à Montréal, c’est l’idéal !

Robert Robert (Le Belmont, le 10 février 2022)

Après plus de 10 ans à faire danser les clubbeurs, Robert Robert avait accumulé beaucoup de bonnes histoires. Quelques-unes sont relatées dans son premier album en français : Silicone Villeray. Il présente son spectacle pour la première fois dans une salle montréalaise.

Lou-Adriane Cassidy (La Sala Rossa, le 24 février 2022)

À cheval entre la chanson d’auteur et le folk rock alternatif, Lou-Adriane Cassidy présentera ce soir-là l’essentiel de son nouvel album, l’excellent Lou-Adriane Cassidy vous dit : Bonsoir. Les amateurs de rock sans chichi, efficace et créatif, seront servis.

Et le reste du Québec n’a qu’à bien se tenir

Rymz (La nuit des temps, Chicoutimi, 14 janvier 2022)

Gagnant du prix du public au Gala de l’ADISQ 2018, Rymz est sans aucun doute un joueur de franchise de la scène hip-hop québécoise. C’est en concert que ses rimes prennent tout leur sens. En janvier prochain, les Saguenéens en auront pour leur argent !

Thierry Larose (Scène de la salle Louis-Fréchette, Grand théâtre de Québec, le 17 février 2022)

Le rock scintillant du Marievillois obtient un rayonnement grandissant auprès du public québécois. En lançant son album Cantalou le printemps dernier, Thierry Larose a frappé un grand coup. Découvrez de quel bois il se chauffe sur scène.

Damien Robitaille (Cabaret BMO, Sainte-Thérèse, le 24 février 2022)

En 2020, le Franco-Ontarien a obtenu son plus grand coup d’éclat en publiant des vidéos de reprises de chansons mettant en lumière ses talents de multi- instrumentiste. Mais il n’y a rien comme le voir performer en chair et en os, n’est-ce pas ?

P’tit Belliveau (Le Zaricot, Saint-Hyacinthe, le 26 mai 2022)

P’tit Belliveau célèbre son amour de la vie au quotidien. L’Acadien possède un charisme naturel et une sympathique dégaine de « slacker », mais il sait aussi écrire de foutues bonnes chansons. Une soirée dansante et joyeuse vous attend.

Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas l’embarras du choix qui manque en matière de concerts de qualité. Allez, sustentez votre mélomane favori. Il en sera ravi !

Première journée du FME sous le soleil : je rencontre Carl-Éric Simard-Descôteaux, ou Mr. Santé, juste avant son sound check au beau milieu d’une rue du Vieux-Noranda. L’artiste et disquaire rouynorandien — un vrai passionné de musique — ouvre le festival en début de soirée sur la scène extérieure Sirius XM.  

Bien qu’il se soit déjà produit à la Guinguette chez Edmund, cette année marque la première présence officielle de Mr. Santé au FME. Calme en surface, sa bonne humeur et son excitation sont palpables : « Je suis super content, en plus d’être un artiste d’ici, je représente Rouyn au FME… c’est super l’fun! Pis être en ouverture, donner un peu le thème au festival, je trouve ça vraiment, vraiment l’fun! » Grande nouvelle : on lui a demandé de remplacer la rappeuse Gayance au show du Poisson volant ce soir. Ça fait deux spectacles l’un après l’autre devant sa famille, ses amis et sa copine, dont la présence « vient ajouter un côté chaleureux au festival ». 

Ça s’écrit Mister, mais il préfère qu’on l’appelle Monsieur. À 24 ans, cela fait déjà plus de 20 ans que l’artiste joue de la musique : eh oui, il a commencé à seulement trois ans! Baignant dedans depuis toujours — ses deux parents sont musiciens et enseignent la musique — il joue du piano, des percussions, en plus de mixer analogiquement avec de vieux vinyles. Le style lo fi hip-hop est d’ailleurs arrivé à travers le projet de Mr. Santé il y a quatre ou cinq ans.  

Au départ, l’idée de Mr. Santé était seulement l’un des multiples projets musicaux de Carl-Éric Simard-Descôteaux. En effet, le musicien s’implique dans des groupes plus metal qui continuent aussi d’avancer tranquillement. Quand je lui demande d’où vient son nom de scène, son visage s’illumine : il a toujours été l’ami qui s’occupe beaucoup de sa gang, après de longues soirées arrosées, par exemple, d’où le surnom monsieur Santé. Selon lui, sa musique lo fi vient de la partie plus relaxe de sa personnalité. 

Il rêvait de signer avec l’une des plus grosses maisons de disque dans son style au monde, la Vinyl Digital en Allemagne. Un grand rêve qui s’est déjà réalisé! Le jeune artiste a signé une exclusivité pour trois ans avec cette maison de disque, celle-là même qui a poussé le style il y a 10 ans et qui lui a fait connaître bon nombre de ses inspirations. Après cela, un vinyle serait « son petit bonheur » et il se souhaite évidemment de la santé!