L’aller-retour au FME du Husky
Ok, j’avoue ça fait plus qu’une semaine entière que le FME est fini mais voici quand même l’histoire de notre aller-retour au FME 2010:
Nous avions fait des pieds et des mains pour tenter d’arriver samedi et en profiter pour se défoncer la gueule et voir quelques shows avant le dimanche, mais les astres ne semblaient pas alignés et l’hébergement faisait défaut donc, samedi soir, mets ton cadran mon Gérard et réveille-toé avant 10H00 pour une fois. Le départ se fit donc aux aurores de Montréal (9H00) pour tenter d’arriver au soundcheck avant, si possible, le début du show.
Rushés mais heureux de débarquer de la van après 7 heures de routes et de radios locales à se péter la tête dans les fenêtres de notre van Légaré (note à nous mêmes: apporter au moins un lecteur MP3 pour toute ride de char de plus de 60 min disons), nous avons garroché un soundcheck digne de ce nom en moins de temps qu’il ne le faut pour crier ‘’wouf’’.
17H30: En arrivant sur scène je suis heureux de voir que, contrairement à mes cauchemars de la nuit d’avant, tout le monde n’est pas allé voir Bernard Adamus ou La patère rose, l’Abstracto est full plein et ça s’annonce très bien. Tout est parfait de notre point de vue, la vibration est bonne et le plaisir est au rendez-vous. Chantal Archambault, reine du festival, m’accompagne le temps de deux chansons.
On se félicite tous après le show en se disant que c’était notre meilleur show à vie (on se le dit après chaque show mais là on est encore plus convaincu). Show terminé= party? Pas pour tout l’monde!
Moi je rencontre David Valiquette (monsieur vidéoclip chez Grosse boîte) dans l’appartement 16 pièces et 1/2, plutôt abandonné, qui nous sert de loge au 2e étage en haut de l’Abstracto. Ça ressemble vaguement à une maison hantée. On trippe comme des cégepiens en filmant un clip pour la web tv de Dare to care/Gosse boîte et je rejoins le band au resto La muse gueule pour bouffer comme des dieux ‘’su’l’bras’’ et, en trop bons petits garçons, on demande au moins 5 fois à la serveuse si c’est vrai qu’on peut prendre n’importe quoi sur le menu, ben oui ça a l’air, pis du vin en plus! On est traité comme des stars au FME, c’est ce que je me souvenais de la dernière fois où j’étais venu en 2007.
À voir le visage ravagé des amis qui y étaient depuis le début, la soirée partait pour être calme. On commence par un arrêt à l’Agora des arts pour voir Pierre Lapointe avec son gros piano. Un membre de mon band cogne des clous et je l’accompagne dehors pour l’aider à se réveiller. mais on a oublie de revenir. On va plutôt faire un tour au bar Les chums où le duo Eclipse avait mit le feu à la place la veille (avec probablement l’aide de l’enthousiasme second degré typiquement montréalais). Je ne vois là-bas ni band de cover ni personnages locaux amusants; que Sunny Duval et Joe des Breastfeeders qui sirotent une grosse Mol tablette au bar accompagnés de la délicieuse Melyssa Elmer, qui nous répète sans cesse que, ici, c’est le shit! À défaut de pouvoir revivre la veille, on écoute le CD du sympatique duo formé d’Alain et Carole. Ça devait être beau. On raconte qu’il y a même eu un épisode de train à travers le bar.
Après avoir écouté le disque (au complet!!!), on se fait dire que the place to be est en face finalement, à la Fortesse, où il y a un karaoké. J’y vois Pierre Lapointe chanter avec Fanny Bloom et aussi la quasi-entièreté de mon label Grosse boîte s’époumoner sur des airs connus des années 80 avec un enthousiasme qui frôle le 3e degré.
Après 2 heures j’en ai assez (trop) vu et on décide de passer Go pour ce qui est de l’after-party qui suit pas loin. On se rend au camp pour aller se faire rôtir la face sur le bord du feu jusqu’aux petites heures de la nuit avec de la bière à l’infini et des nouveaux amis français
fort sympathiques et enthousiastes au 1er degré, un beatboxeur entre autre, qui nous divertit par des jeux qui demandent trop de participation pour notre état.
Dodo très tard (ou très tôt), réveil trop tard, un des musiciens est disparu sur le camp (???), rush pour revenir à Montréal, trafic complètement ridicule sur la 117. Jokes de gars et musique plate au 4e degrés dans les radios locales…retour à Montréal sains et saufs après un aller-retour au FME fort vivifiant. On espère y retourner pour toutes les autres années de notre vie.